La négociation RMA 2025 a été marquée par un désaccord unanime des organisations syndicales face aux propositions initiales de France Assureurs, basées sur une inflation prévisionnelle contestée (1,2 %).
Tous les syndicats ont dénoncé la faible progression des minima, la situation critique des commerciaux (coincés en classes 1 et 2, avec des bonus indexés sur les RMA) et la perte de pouvoir d’achat des classes 3 à 7.
Les organisations ont demandé une refonte des tranches et une revalorisation plus juste, mais France Assureurs a reporté ce débat à 2026.
Nous avons signé en 2025, une fois de plus par esprit de responsabilité:
pour trois raisons principales :
Protéger immédiatement les salariés les plus exposés
Même si les revalorisations sont insuffisantes, un accord permet d’éviter une année blanche. Les classes 1 et 2, où se trouvent les commerciaux les plus fragiles bénéficient d’une hausse que l’absence d’accord aurait gelée.
Éviter un signal négatif pour toute la branche
Un échec des négociations enverrait un message inquiétant dans un contexte déjà tendu : inflation encore instable, attractivité en baisse, turnover record chez les commerciaux. L’UNSA assume sa responsabilité de maintenir un cadre minimal commun.
Obtenir un engagement formel pour 2026
L’UNSA acte la signature à condition qu’une refonte des classes et une négociation spécifique pour les commerciaux soient ouvertes dès 2026. Cet engagement est indispensable pour corriger les injustices structurelles identifiées depuis plusieurs années.